Nom : Osanagokoro
Prénom : Eriol
Âge : 16 ans
Sexe : Masculin
Histoire/Passé :
Un matin d’automne et une vieille dame solitaire du nom de Furrin’ de se promenant pour ceuillir des champignons… La saison s’y prêtait à merveille pour préparer toutes sortes de petits plats en prévision d’un hiver qui s’annonçait rude.
Faisant une pause, elle s’arrêta près de la grande chute d’eau au bord de la rivière. Elle aimait regarder les rayons du soleil jouer sur les reflets de l’eau.
Mais ce jour là, une lueur plus vive que les autres attira l'attention de la vieille femme. Et sous un amas de feuille et de morceau de bois en miettes, gisait un petit garçon évanoui et trempé jusqu'aux os et avec pour seul indice sur son identité, une gourmette en argent à son poignet...
A son réveil, l'enfant se trouvait dans un bon lit près d'un bon feu de cheminée que la vieille dame entretenait en chantonnant. Mais bizarrement, il ne se souvenait de rien, même pas de son nom.
Fuurin’ lui expliqua que le prénom marqué sur le bracelet en argent devait forcément être le sien puisque la date au dos de l'objet coïncidait à peu près à l'âge qu'elle lui donnait...
C'est donc ainsi que le petit garçon fut recueilli et élevé par celle qu'il prit l'habitude de nommer « Granny».
Du point de vue de cette dernière, Eriol était un enfant qui se montrait toujours souriant, débordant de joie de vivre, attentionné, toujours prêt à aider et très imaginatif, racontant souvent qu’il avait des amis que personne ne voyait à par lui…
Il n’y avait pourtant pas que des bons cotés chez ce petit garçon et elle le compris bien dès les premiers jours…
Le retrouver assis près de la rivière, l’air dans la lune, à regarder la chute d’eau comme s’il attendait que quelque chose se passe ou à parler tout seul n’étaient que des petits exemples du mystère qui entourait son petit Eriol. Aussi ne fut-elle pas si étonnée que ce petit enfant à peine âgé de six ans, sache parfaitement parler l’anglais et le japonais, ses cheveux blonds et ses yeux verts montrant bien qu’il n’était pas totalement japonais…
Mais elle s’inquiétait beaucoup pour l’avenir de cet enfant car les évènements autour de lui devenaient de plus en plus étranges…
Fuurin’ en eut la preuve le jour où le petit garçon ramena en pleurant un petit raton laveur gravement blessé. Bien qu’elle savait que la pauvre bête ne passerait pas la nuit, elle tenta de le soigner pour ne pas faire plus de peine au petit garçon…
Et pourtant, au petit matin, elle fut réveillée par les rires d’Eriol qui jouait avec le raton laveur en pleine forme et sans aucune blessure…
Persuadée qu’une force démonique sommeillait en cet enfant et pour éviter qu’elle ne prenne possession de cet enfant, elle lui donna le nom d’Osanagokoro qui signifiait « âme d’enfant » dans l’espoir de le protéger.
Bien entendu, il allait également à l’école comme tous les autres enfants du village le plus proche mais ces derniers ne voulaient jamais jouer avec lui… Le plus souvent, ils le délaissait parce qu’il était un enfant trouvé, que ces cheveux blonds comme les blés, sa peau plus blanche et ses yeux verts perçants le rendait différent…
Etrangement, Eriol s’accommodait facilement de cette solitude et passait le plus souvent son temps avec son raton laveur…
Les années passèrent ainsi et Eriol grandit sans réellement d’amis. Certes, il lui arrivait souvent de retourner là où sa « Granny » l’avait trouvé, espérant se rappeler de son accident. Qui étaient ses parents ? Avait-il une vraie famille quelque part ? Il avait parfois l’impression qu’une partie de lui était absente. Une part de lui qu’il sentait vide, noire et profonde…
L’une de ses passions était aussi de photographier tous les paysages qu’il aimait dans la forêt où il vivait et son appareil photo était pour lui un ami très précieux…
Le jour des 15 ans de l’adolescent, cependant, la vieille Fuurin’ dû s’absenter pour régler quelques différents avec l’école qui se plaignait du manque d’efforts de l’adolescent à s’intégrer au reste de la classe…
Eriol retourna donc près de la rivière où pour une fois, au lieu de regarder fixement cette chute d’eau, il lui fit face et lui demanda pourquoi.
Pour seule réponse, un scintillement argenté se fit à travers la cascade. Surpris et intrigué, le garçon s’approcha et chercha à tâtons ce qui brillait sous l’eau. Et accroché dans des plantes aquatiques sur les parois de pierres, Eriol réussi à décrocher ce qui en fait était une gourmette parfaitement identique à la sienne, même si la rouille cachait désormais les inscriptions.
Avec précaution, l’adolescent tenta tant bien que mal d'éliminer la rouille du bracelet et celui-ci révéla que le prénom inscrit était « Momiji ». Poussé par la curiosité, il chercha à savoir si une date était notée au dos de la gourmette… Il fut très surpris quand il découvrit que la date était exactement la même…
A partir de là, dès le moment où il comprit qu’il avait peut-être encore de la famille et qui plus est, peut-être un frère jumeau, Eriol se promis qu’il retrouverait ce dernier coûte que coûte…
C’est pourquoi il se décida à déménager dans cette ville dans le but de trouver plus d’information…
Famille : La vieille dame qui l’a élevé et qu’Eriol considère comme sa propre grand-mère…
Nationalité : Japonais (ou anglais, personne ne le sait... )
Description Physique : 1m70 (en pleine croissance !), blond, yeux verts, une boucle d’oreille en rubis sur l’oreille droite, on a toujours dit d’Eriol qu’il ne faisait pas son âge. En effet, il donne toujours l’impression d’un gamin de 12 ans.
Description Psychologique : D’apparence très enjoué et taquin, Eriol a pourtant au fond de lui-même quelque chose de triste et de nostalgique (sûrement du au fait qu’il est amnésique vis à vis de son enfance…) Il est cependant très attentif à ce qui l’entoure, d'où son goût pour la photographie...
Accueil 
